Originaire de Sicile, il serait devenu chrétien, selon la légende, sous l'influence de sa nourrice Crescence et de son professeur Modeste. Son père le dénonça au préfet quand il se mit à accomplir des guérisons en faveur des pauvres. On le mit en prison et on le tortura en vain pour le faire abjurer; évadé de prison, il aurait évangélisé la Lucanie et la Basilicate, les plus pauvres régions d'Italie, avant d'arriver à Rome. Il fut à nouveau arrêté et torturé puis décapité. Le culte de saint Guy fut très populaire au Moyen-Age et il est compté parmi les quatorze saints auxiliateurs.
Née à Pibrac, dans le diocèse de Toulouse, fille de paysans pauvres, elle souffrait d'écrouelles, était négligée par son père et maltraitée par sa belle-mère. Bergère, elle passa sa courte vie dans les champs, priant Dieu et faisant la charité aux plus pauvres qu'elle-même. Agée de 22 ans, elle mourut sur sa paillasse dans la solitude la plus complète. Canonisée en 1867.
Originaire de Bapaume, dans le nord de la France, Landelin, qui avait reçu une excellente éducation de la part de saint Aubert de Cambrai, choisit le mauvais chemin et se fit brigand. Converti, il devint moine, fut ordonné prêtre et fonda les abbayes de Lobbes (654), d'Aulne (656), de Walers (657) et de Crespin (670). Il gouverna cette dernière jusqu'à sa mort.
Jeune soeur du couvent cistercien de la Cambre, près de Bruxelles, elle connut beaucoup de souffrances physiques. Devenue aveugle, elle contracta la lèpre, fut frappée de paralysie et dut quitter sa communauté. Offrant ses souffrances pour les âmes du purgatoire, elle obtint des visions de leur délivrance par son intercession. Sa vie a été écrite par un contemporain.
Thomas Green, étudiant de Cambridge, fit profession puis fut ordonné prêtre à la Chartreuse de Londres, où les deux autres étaient frères laïcs. Tous trois moururent de faim dans la prison de Newgate, en compagnie de quatre autres chartreux. Béatifiés en 1886.