le 19 juin

  

Saint Romuald, abbé, fondateur (vers 951-1027)

Italien, né à Ravenne de la famille ducale des Onesti, il fut témoin, dans sa jeunesse, d'un meurtre commis par son père. Il décida d'expier ce crime en se faisant moine à l'abbaye bénédictine de Classe, près de sa ville natale. Elu abbé en 996, il résilia cette charge en 999 pour mener une vie vagabonde dans le centre et le nord de l'Italie, ainsi que dans les Pyrénées, en fondant partout des monastères et des ermitages. La plus célèbre de ses abbayes est celle de Camaldoli, près d'Arezzo, érigée en 1009. Les camaldules, qu'il fonda, combinent une vie érémitique du type oriental avec le monachisme cénobitique selon saint Benoît. Romuald tenta à plusieurs reprises de s'engager dans le travail missionnaire parmi les Slaves.

 

Sainte Julienne Falconieri, vierge, tertiaire servite (1270-1341)

Née à Florence, d'une famille noble, elle s'engagea à 16 ans à vivre selon la règle des Servites de Marie, dont son oncle, saint Alexis Falconieri, était un des fondateurs. Elle devint la première prieure de la communauté des tertiaires servites, dite les mantellées, qui fut admise dans cet ordre par saint Philippe Benizi. Canonisée en 1737.

 

les Saints Gervais et Protais, martyrs (2e siècle)

En 386, pendant l'épiscopat de saint Ambroise, on découvrit à Milan les reliques de ces deux saints, auxquels Ambroise donna le titre de protomartyrs de Milan. On ne sait presque rien d'eux, sauf leurs noms et le fait de leur martyre dans une des premières persécutions.

 

les Bienheureux Martyrs de Laval (en 1794)

Victimes de l'anticléricalisme français pendant la Révolution de 1789, le bienheureux Jean-Baptiste Turpin et ses compagnons, clercs et religieux, furent maltraités et mis à mort en 1794. Béatifiés par Pie XII en 1955.

 

le Bienheureux Odon de Cambrai, évêque, bénédictin (1050-1113)

Natif d'Orléans, il devint écolâtre diocésain à Tournai. Vers 1090, la lecture du traité de saint Augustin sur la liberté de la volonté l'incita à une vie plus parfaite. Il fonda une communauté bénédictine dans l'abbaye déserte de Saint-Martin à Tournai. Nommé évêque de Cambrai en 1105, il refusa l'investiture séculière et fut exilé à l'abbaye d'Anchin, où il mourut. Il était un des plus grands savants français du 11e siècle.