L'envoyé de Dieu, "la voix de celui qui crie dans le désert: rendez droit le chemin du Seigneur" (Jn 1:23), est celui dont Jésus dit: "parmi les enfants des femmes il n'a pas surgi de plus grand prophète" (Mt 11:11). Sa vie comme précurseur du Christ est pleinement décrite dans les quatre Evangiles. La tradition patristique prétend qu'il fut délivré du péché originel et sanctifié dès le sein de sa mère (Lc 1: 41-44). Aussi, l'Eglise a-t-elle célébré sa naissance depuis les premiers temps. Jean est avant tout l'envoyé de Dieu, le témoin de la lumière, celui qui a prophétisé le Christ et l'a montré aux hommes. Dans ce sens, les feux de la Saint-Jean, bien que survivance des fêtes païennes du solstice d'été, sont parfaitement accordés à une fête chrétienne où tout nous parle de lumière. Très populaire, ce saint du désert a inspiré beaucoup de moines et a toujours été le patron principal des ordres monastiques. Représenté comme ascète, il porte une robe rugueuse et se penche sur un agneau.
En 1908, saint Jean Baptiste fut proclamé patron spécial des Canadiens français vivant au pays ou à l'étranger. Par la suite, il devint patron de la fête nationale du Québec.
Originaire de Whitby, en Angleterre, il fut ordonné prêtre en Norvège, devint bénédictin à Durham et obtint de son abbé la permission de vivre comme ermite dans l'île de Farne, dans l'ancienne cellule de saint Cuthbert, où il mourut quarante-deux ans plus tard.
Marié, il vivait dans la continence. Elu évêque d'Autun, en France, il travailla avec beaucoup de succès à la suppression du paganisme.
Ermite de Bohême, il avait refusé une haute fonction à la cour. Il fut enterré par sainte Ludmille, la duchesse de Bohême.
Né à Gand, en Belgique, il rejoignit les lazaristes à Paris en 1895 et devint missionnaire en Chine où il contribua à la création d'un épiscopat indigène. Il fonda en Chine les Congrégations des Petits Frères de Saint-Jean-Baptiste et des Petites Soeurs de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus. En Belgique, il fonda la Société des Auxiliaires des Missions. Il voulut concilier patriotisme et Eglise chinoise.