le 27 juin

 

Saint Cyrille d'Alexandrie, évêque et Docteur de l'Eglise (vers 376-444)

Natif d'Alexandrie, il devint patriarche de sa ville en 412. Il est célèbre comme adversaire infatigable du nestorianisme. Le pape Célestin 1er le nomma en 431 président du Concile d'Ephèse, qui condamna Nestorius définitivement. Insistant sur la réalité de la divinité du Christ, il se servit d'une terminologie qui semblait parfois favoriser le monophysisme, ce qui lui vaut d'être toujours vénéré par les coptes. Mais saint Cyrille demeure celui qui fut l'invincible défenseur et le chantre de la maternité divine de la Vierge Marie. Il a été déclaré Docteur de l'Eglise par Léon XIII.

 

Saint Crescent, évêque et martyr (2e siècle)

Disciple de saint Paul, qui le mentionne comme étant parti par la Galatie (2 Tm 4:10), où il serait devenu évêque. La tradition nous raconte aussi son apostolat en Gaule et en Germanie, où il aurait fondé le siège de Mayence. Retourné en Orient, il fut martyrisé sous Trajan.

 

Saint Ladislas (ou Lancelot), roi (1040-1095)

Fils du roi Béla de Hongrie, il accéda au trône en 1077 et ajouta la Dalmatie et la Croatie à son royaume. Prince éclairé, versé dans les affaires de l'Etat et de l'Eglise, il est un des grands héros historiques de la Hongrie. Il combattit successivement les Polonais, les Russes et les Tartares. Il trouva la mort en se préparant à la première Croisade, en tant que commandant en chef. Canonisé en 1192, les Hongrois l'appellent familièrement Laszlo.

 

la Bienheureuse Louise-Thérèse de Montaignac, vierge, fondatrice (1820-1885)

Française, née au Havre, elle se fixa à Montluçon où, mettant en oeuvre les intuitions de sa marraine et éducatrice, elle fonda en 1874 une association de femmes chrétiennes qui deviendra les Oblates du Coeur de Jésus. Elle fut à l'origine de l'oeuvre des "Samuels" pour former de jeunes chrétiens ouverts à l'appel de Dieu et qui fut à l'origine de plusieurs vocations sacerdotales. Elle mourut dans sa fonction de supérieure-générale des Oblates. Canonisée par Jean Paul II en 1990.

 

la Bienheureuse Marguerite Bays, tertiaire franciscaine (1815-1879)

Native de La Pierrez, dans le canton de Fribourg, elle y vécut sa vie entière, principalement au sein de sa famille. Elle se livra à des travaux domestiques et assista les pauvres et les malades de son village. Animée d'une foi intense, ridiculisée par la femme de son frère, Marguerite acquit une réputation de sainteté par son dévouement. Elle rejoignit le tiers ordre franciscain et fut la confidente d'une abbesse cistercienne. À la suite d'une guérison miraculeuse, elle reçut les stigmates et fut favorisée d'expériences mystiques authentifiées. Sa mort laissa sa paroisse dans la consternation: "notre paratonnerre a disparu". Béatifiée par Jean-Paul II en 1995.