Né en Asie Mineure, disciple de saint Polycarpe, qui était à son tour disciple de saint Jean, il passa en Gaule et devint évêque de Lyon vers 177, comme successeur du martyr saint Pothin. Il évangélisa les Lyonnais, s'opposa au gnosticisme et intervint auprès du pape Victor pour maintenir l'unité de l'Eglise malgré les dates pascales différentes en Orient et en Occident. Saint Irénée est le premier grand auteur ecclésiastique de l'Occident. Ses écrits contre le gnosticisme témoignent de la tradition apostolique, surtout johannique. Son oeuvre théologique souligne l'importance de l'Ancien Testament, l'unité des Evangiles et la récapitulation de notre nature humaine dans la nature du Christ. Il témoigne, à travers l'ensemble de son oeuvre, de la clarté de l'enseignement des apôtres et de la foi de la jeune Eglise. La tradition veut que saint Irénée mourût martyr.
Natif de Cabra, près de Cordoue, il tenait une fonction importante dans l'administration musulmane de cette ville. Privé de son emploi à cause de sa foi chrétienne, il devint moine. Il fut décapité peu après avoir renié l'islam et confessé le Christ.
Romain, élevé à l'école de Latran avec son frère, le futur pape Etienne 1er, il succéda à ce dernier comme évêque de Rome, en 757. Son pontificat fut marqué par les excès iconoclastes de l'empereur byzantin, Constance Copronyme, auquel Paul s'opposa. En guise de compensation des destructions en Orient, il restaura plusieurs églises romaines et enchâssa les reliques de beaucoup de saints. Il dut souvent défendre les états pontificaux contre les voisins belliqueux.
Italienne, elle mena jusqu'à 40 ans la vie cachée de domestique. Entrée en relation avec la bienheureuse Barthélémie Capitano, fondatrice de la congrégation italienne des Soeurs de la Charité, elle lui succéda en 1833 comme supérieure. Canonisée en 1950.
Originaire du Lancashire, il fit ses études sacerdotales à Douai. Ordonné en 1619, il fut envoyé dans les missions anglaises, où il soigna les victimes de la peste de 1636. Arrêté une première fois en 1627, il fut relâché. Exécuté à Tyburn, sous le Commonwealth, ses reliques reposent dans la cathédrale de Westminster à Londres. Canonisé par Paul VI en 1970.