le 11 mai

 

Saint Ignace de Laconi, capucin (1701-1781)

Vincent de Laconi naquit en Sardaigne, de parents simples. Enfant remarquablement pieux, il se rendait à l'église avant l'aube et restait en prière devant la porte en attendant l'ouverture. Après quelques difficultés, il fut reçu par les capucins et fit profession en 1722, sous le nom d'Ignace. Il passa sa vie dans des emplois domestiques et en faisant la quête pour sa communauté de Cagliari. Illettré, il aimait écouter la lecture des evangiles, principalement de la passion du Christ. Il avait le don de prophétie et des miracles. Canonisé par Pie XII en 1951.

 

Saint François Geronimo, jésuite (1642-1716)

Né près de Taranto en Italie méridionale, il fut ordonné prêtre en 1666 et entra dans la compagnie de Jésus quatre ans plus tard. Depuis lors, il consacra sa vie entièrement à la prédication en Italie. Canonisé en 1839.

 

le bienheureux Louis Rabata, prêtre carmélite(1430-1490)

Sicilien, prieur du monastère des carmes à Randazio, il eut la tête enfoncée par un assaillant qu'il refusa de traduire en justice. Il mourut quelques mois plus tard, à 60 ans.

 

le bienheureux Pierre le Vénérable, abbé, bénédictin (1092-1156)

Pierre de Montboissier, natif de l'Auvergne, devint moine à Cluny, en 1109. Nommé prieur de Vézelay à 20 ans, il succéda en 1122 à l'abbé de Cluny. Pendant les trente-quatre ans d'abbatiat de cette éminente personnalité, une des plus grandes de l'église de son époque, Cluny atteignit sa position comme abbaye la plus influente de la chrétienté. Plein d'une charité sereine, il était l'antipode de son contemporain, ami et admirateur - et parfois rival - le tempêtueux Bernard de Clairvaux. A Cluny, il régla les finances et augmenta le niveau des études, était lui-même poète, écrivain théologique et premier traducteur latin du Coran en Europe, et il accueillit Abélard vaincu. Selon son voeu, il mourut à Noël, après un sermon de circonstance.