le 14 mai

 

Saint Matthias, apôtre (1er siècle)

Il fut choisi par le sort pour occuper parmi les douze la place que Judas l'Iscariote avait laissée (ac 1:21-22). Les traditions au sujet de sa vie ne sont pas cohérentes. Il semble toutefois être décédé à Jérusalem, d'où ses reliques ont été transférées par sainte Hélène, en l'abbaye allemande Saint-Matthias de Trèves, où elles sont toujours vénérées. L'art le représente comme vieillard, portant une hallebarbe ou une épée, et parfois transpercé par celle-ci.

 

Saint Pacôme, abbé (vers 290-346)

Soldat, né dans la Haute-Thébaïde en Egypte, il se convertit en 313 et se fit ermite. En 320, il construisit un monastère, le premier de toute une série, à Tabenne, sur la rive droite du Nil, un peu au nord de Thèbes. Il gouverna l'ensemble de ses maisons comme un supérieur général des temps modernes. En fonction du type de vie monastico-érémitique de l'époque, en Egypte, Pacôme rédigea la première règle cénobitique que nous connaissons. A sa mort, ses onze monastères, dont deux pour femmes, comptaient plusieurs centaines de religieux. Il est un des personnages les plus éminents de l'histoire du monachisme.

 

Saint Michel Garicoits, prêtre, fondateur (1797-1863)

Né à Ibarre, au pays basque français, fils d'un paysan pyrénéen, il fut, pour payer son éducation, serviteur du prêtre de sa paroisse puis de l'évêque de Bayonne. Ordonné en 1823, il fut successivement nommé curé, professeur de philosophie et recteur du séminaire diocésain. Dans cette fonction, il fonda à Bétharram, en 1838, la congrégation des prêtres auxiliaires du Sacré-Coeur, connus comme les pères de Bétharram, voués aux missions populaires. Après des débuts difficiles, l'institut se répandit en France et outre atlantique. Canonisé par Pie XII en 1947.

 

Sainte Marie-Dominique Mazzarello, vierge, fondatrice (1837-1881)

Native de Monèse, en Italie du nord, de parents modestes, elle connut une jeunesse pieuse, travailla dans les champs et rejoignit la confrérie laïque de Marie-Immaculée. Des compagnes de son village se joignirent à elle pour la fondation des filles de Marie-Auxiliatrice. Sous la direction de saint Jean Bosco, l'institut reçut sa structure et ses statuts canoniques et entreprit pour les jeunes filles ce que les salésiens firent pour les garçons. Marie-dominique se vit obligée de devenir supérieure-générale de sa fondation, en 1874. Décédée après une longue maladie, elle fut canonisée par Pie XII en 1951.