le 24 mai

Saint Vincent de Lérins, moine (vers 445)

Peut-être membre d'une illustre famille gauloise, il abandonna une carrière militaire pour prendre l'habit monastique à Lérins, où il fut ordonné prêtre. Il est surtout connu comme auteur du commonitorium, sur l'universalité des dogmes. Il considérait l'Eglise comme seule interprète authentique des Saintes Ecritures en tant que source de la doctrine chrétienne.

 

les saints Donatien et Rogatien, martyrs (en 299)

Frères, nés à Nantes, ils furent mis à mort par Rictiovare, sous Dioclétien. Donatien, baptisé, avait converti Rogatien à la foi chrétienne.

 

Saint Jean de Prado, martyr, franciscain (en 1636)

Né à Morgobresio, près de Léon en Espagne, il suivit les cours de théologie à l'université de Salamanque. Après avoir rejoint les franciscains déchaux de la stricte observance, il fut envoyé au Maroc et investi de pouvoirs ecclésiastiques spéciaux. Il fut martyrisé avec trois autres frères espagnols.

 

le bienheureux Louis-Zéphirin Moreau, évêque, fondateur (1824-1901)

Natif de Bécancour, au Québec, il était cinquième enfant d'une famille de treize. Elevé au séminaire de Nicolet, il s'orienta vers la vie sacerdotale, malgré une santé frêle qui le contraignit à ménager ses forces. Accepté à Montréal par l'évêque Bourget, il résida à l'évêché et fut ordonné en 1846. Pendant plusieurs années, il fut secrétaire des trois premiers évêques de Saint-Hyacinthe, puis il devint le quatrième en 1876. Il fut un pasteur extraordinaire, malgré sa petite santé: dix-sept visites pastorales de son grand diocèse, rédaction de nombreuses lettres pastorales et fondation de plusieurs oeuvres diocésaines et sociales. Il fut le premier évêque natif du Québec à accéder aux honneurs de l'Autel, lorsqu'il fut béatifié par Jean Paul II en 1987.

 

le bienheureux Gérard de Lunel, laïc (13e siècle)

Né à Lunel, près de Montpellier, Gérard fut très tôt attiré par une vocation à la vie cachée et pénitente. Il vécut en ermite avec son frère dans une grotte des gorges du Gardon, non loin du célèbre pont du Gard. Un fait miraculeux ayant signalé les deux frères à l'attention des habitants de la contrée, ils abandonnèrent leur retraite pour se faire pèlerins en Terre Sainte. Ils passèrent par Rome, puis se dirigèrent vers Ancône afin de s'embarquer pour la Palestine. Epuisé et mis à l'épreuve par une vie si austère, Gérard mourut près de Monte Santo, dont il est le patron.