Italien de Florence, il fut élevé par les dominicains de Saint-Marc. Apprenti dans le commerce de son oncle, il se rendit à Rome en 1533, pour y vivre dans la pauvreté, tout en prenant soin de l'éducation des fils d'un seigneur florentin. Après quelques années de peine et de prière, il connut en 1544 une extase, qui lui dilata littéralement le coeur, comme on l'a constaté lors de l'autopsie. Il se voua entièrement à l'étude de la théologie et au service discret de ses voisins. Convaincant et aimable, il se fit beaucoup d'amis par son discernement et par son humour. En 1548, il rassembla quatorze compagnons dans une congrégation qui deviendra l'oratoire. Ordonné prêtre trois ans plus tard, il fit de l'oratoire le centre de la vie religieuse romaine. En 1583, son institut reçut l'approbation officielle, avec siège à Mainte-Marie-In-Valicella, église que Philippe reconstruisit magnifiquement et où ses reliques sont enchâssées. Canonisé en 1622.
Groupe de vingt-deux martyrs romains, ils furent arrêtés pendant qu'ils priaient dans l'église Sainte-Praxède puis exécutés sans autre forme de procès.
Surnommée "le lys de Quito", Marianne Parédès y Florès préféra s'appeler Marianne de Jésus. Native de Quito en Equateur, d'ascendance espagnole, elle tenta en vain de se faire religieuse. Ensuite, elle vécut comme ermite dans la maison de son beau-frère. Pendant les tremblements de terre à Quito en 1645, elle s'offrit à Dieu comme victime expiatoire pour sa ville et mourut peu après. Canonisée par Pie XII en 1950.
Né près de Toulouse, il devint bénédictin à l'abbaye de Saint-Papoul, dans le Languedoc. Ordonné prêtre, il eut les charges de maître des novices, d'aumônier et de maître des travaux. Il était réputé pour sa charité et sa patience.