le 31 mai

Visitation de la Vierge Marie

L'Evangile rapporte qu'en allant visiter sa cousine Elisabeth, Marie demeura avec elle "environ trois mois". C'est dans les trois mois qui séparent l'Annonciation du seigneur et la naissance de Jean-Baptiste que nous célébrons la Visitation: fête de la rencontre d'Elisabeth et de Marie, mais surtout de la mystérieuse rencontre de deux êtres à travers les deux mères, porteuses l'une du Précurseur, l'autre du Messie. Une allégresse soudaine fait tressaillir Marie et Elisabeth à cause du mystère qui se prépare sur la terre à travers elles. En cela, la Visitation est une annonciation: en frémissant de joie, Jean-Baptiste annonce déjà celui dont il sera le prophète, et à Marie est dévoilée une partie du mystère de son enfantement Divin.

Pour Marie, la Visitation est aussi un mystère d'humble service et de joie. Cette joie est le fruit de l'amour: l'action de grâce monte au terme d'un voyage pénible, que Marie s'est imposée pour se mettre au service de sa cousine enceinte. Quant à la source d'une telle joie, elle est tout intérieure: c'est Jésus que Marie porte en elle.

 

Sainte Pétronille, vierge (1er siècle)

Vierge romaine, elle est vénérée depuis les premiers temps. Des légendes ultérieures la mettent en rapport avec l'apôtre Saint Pierre, dont elle aurait été la servante. Le martyrologe romain d'avant 1970 va jusqu'à l'appeler fille de l'apôtre. Elle est représentée des clefs à la main, ou étant guérie par Saint Pierre.

 

Sainte Mechtilde de Diessen, abbesse, bénédictine (1125-1160)

Native d'Andechs en Bavière, fille du comte Berthold d'Andechs, elle fut placée à 5 ans dans un couvent de bénédictines à Diessen, où elle fit ensuite profession et dont elle devint abbesse. Chargée en 1153, par l'évêque d'Augsbourg de la réforme du couvent féminin d'Edelstetten, elle la réalisa malgré une forte opposition, qui l'obligea à expulser quelques moniales. Elle fut très honorée par ses contemporains, qui lui attribuèrent des dons miraculeux.

 

le bienheureux Nicolas, abbé, cistercien (vers 1163)

Lui et son père abandonnèrent de splendides perspectives temporelles pour recevoir l'habit cistercien des mains de Saint Bernard. Nicolas devint abbé de Vaucelles.