le 2 mars

 

les Saints Martyrs de Campanie (6e siècle)

Plusieurs centaines de chrétiens mis à mort par les Lombards. Le Martyrologe Romain d'avant 1970 en mentionne quatre-vingts. Saint Grégoire le Grand, leur contemporain, témoigne de leur martyre.

 

Saint Nicolas Owen, martyr, jésuite (en 1606)

Anglais, religieux frère de la Compagnie de Jésus, il construisit des cachettes pour les prêtres persécutés. Emprisonné et torturé à deux reprises, il fut écartelé la troisième fois pour avoir refusé de donner des renseignements au sujet de la conspiration des Poudres. Il s'agissait d'un complot fictif mené par des catholiques anglais, en 1605, afin de faire sauter le Parlement de Londres et de tuer le roi Jacques 1er. Canonisé par Paul VI en 1970.

 

Sainte Agnès de Bohème, vierge, clarisse (1200-1282)

Née à Prague, fille du roi de Bohème, elle fut élevée par les cisterciennes de Trebniz. Fiancée à deux reprises, elle refusa de se marier et, avec l'appui du pape Grégoire IX, elle se fit clarisse dans un couvent qu'elle-même avait fondé à Prague. Sainte Claire d'Assise lui envoya cinq soeurs. Agnès resta cloîtrée jusqu'à sa mort, quarante-six ans plus tard. Canonisée par Jean Paul II en 1989.

 

le Bienheureux Henri Suso, dominicain (1295-1366)

Né à Bihlmeyer, près de Constance, en Allemagne, il rejoignit à 13 ans les frères prêcheurs. Il devint prieur de plusieurs maisons de son ordre et se distingua comme directeur spirituel. Ce grand dominicain nous a laissé son Livre de sagesse éternelle, ouvrage classique de la littérature mystique allemande.

 

le Bienheureux Charles le Bon, martyr (en 1127)

Fils de saint Canut du Danemark, il combattit dans la seconde croisade et, à son retour, succéda à Robert II comme comte de Flandre. Il défendait les pauvres contre les exploiteurs, aussi bien clercs que laïcs, ce qui lui valut le surnom de bon. Il fut tué dans l'église Saint-Donatien à Bruges, par des conspirateurs riches, auxquels il s'était opposé.