Femme de Henri II, empereur du Saint Empire romain, elle vécut avec son mari dans la continence et, de ce fait, elle est vénérée comme vierge. Elle fonda le monastère des bénédictines de Kaufungen en Allemagne, où elle prit le voile le jour du premier anniversaire de la mort de son mari, en 1024, et essaya de faire oublier son rang social précédent. Canonisée en 1200.
Né près de Reims, il fut élevé à l'école épiscopale et devint chanoine de la ville. Ensuite, il entra à l'abbaye bénédictine de Saint-Vannes et devint abbé de Saint-Riquier. Il était lié d'amitié avec saint Edouard le Confesseur. Prédicateur de renom, il joignait à son amour de l'office divin une véritable passion pour la collection de manuscrits grecs et latins.
Natif du diocèse de Verceil, en Piémont, il rejoignit les carmes comme religieux frère. Il fit la quête pour sa communauté pendant cinquante-quatre ans. Son culte fut approuvé en 1845.
Native de Philadelphie, aux Etats-Unis, elle se consacra aux Indiens et aux Noirs de son pays. Elle les évangélisa et les instruisit en établissant des écoles catholiques. Encouragée par Léon XIII, elle fonda la Congrégation des Religieuses du Saint-Sacrement. Béatifiée par Jean Paul II en 1988.
Italienne, née à Bergame de parents nobles, elle essaya à trois reprises d'entrer chez les bénédictines puis se voua à l'enseignement des jeunes filles. Dans ce but, elle fonda en 1831, l'Institut des Filles du Sacré-Coeur, qui comprit en outre une large gamme d'oeuvres caritatives. Malgré l'opposition de l'évêque de Bergame, qui lui avait pourtant été favorable au début, l'institut obtint en 1841 l'approbation papale. Epuisée par son travail, elle mourut relativement jeune à Brescia. Béatifiée par Pie XII en 1946.