le 6 mars

Sainte Colette, vierge, clarisse (1381-1447)

Fille d'un charpentier, Nicolette Boilet naquit à Corbie en Picardie. Elle rejoignit successivement les béguines et les bénédictines, mais dut renoncer à ces genres de vie. Elle se fit alors recluse à Corbie et trouva enfin sa vocation chez les clarisses. Elle devint supérieure générale de son Ordre et réalisa une réforme en France, en Savoie, en Allemagne et en Flandre. Elle restaura plusieurs couvents et en fonda dix-sept. Elle aida saint Vincent Ferrier dans ses efforts pour réparer le schisme papal. Colette mourut à Gand, en Belgique, et fit canonisée en 1807.

 

Saint Chrodegang, évêque (en 766)

Proche parent de Pépin, il devint premier ministre de Charles Martel et, en 742, évêque de Metz. Il participa à presque tous les événements importants de son diocèse et assista à plusieurs conciles. Il est connu pour la règle qu'il écrivit pour son clergé réuni en chapitres de chanoines à vie commune. Il introduisit la liturgie et le chant romains dans son diocèse et, ainsi, dans tout le nord de l'Europe.

 

Saint Cadroé, abbé, bénédictin (en 976)

Fils d'un prince écossais, il fut envoyé en Irlande et élevé à Armagh. Il se rendit en Angleterre, où il aurait sauvé Londres de la destruction par le feu. Passé ensuite en France, il prit l'habit bénédictin à Fleury. Peu après, il fut nommé abbé de la nouvelle fondation de Waulsort, sur la Meuse en Belgique, et enfin appelé à Metz pour restaurer l'ancienne abbaye Saint-Clément.

 

le Bienheureux Jourdain de Pise, dominicain (en 1311)

Jourdain reçut l'habit dominicain à Pise, en 1280. Après ses études à Paris, il retourna en Italie et se fit une grande réputation de prédicateur à Florence. Remplaçant, dans ses sermons, le latin par la langue vernaculaire, il fut un des pères de la langue italienne.