Née à Constantinople, de la famille impériale, elle fut élevée dans un couvent égyptien. Elle refusa le mariage avec un sénateur, que l'empereur lui proposa, et demeura le reste de sa vie dans son monastère.
Prieur du monastère de Saint-Claude à Léon, en Espagne, il fut massacré avec toute sa communauté, par les Wisigoths ariens, deux jours après le martyre de son abbé, et pendant qu'ils chantaient le Credo de Nicée à l'église.
Riche provençal, il dépensa sa fortune en aumônes, puis fit le pèlerinage de Rome. Ayant entendu parler de l'abbaye bénédictine de Novalèse, au pied des Alpes, il rejoignit cette communauté, dont il fut abbé pendant trente ans. Il s'occupa de la bibliothèque et érigea un hospice au sommet du col du mont Cenis.
Membre de la maison ducale de Savoie, il devint moine et prieur chartreux, évêque de Valence et, en 1241, archevêque de Cantorbéry. Sa réputation de sainteté et ses liens de famille avec l'épouse du roi Henri III expliquent cette dernière nomination, qui fut d'ailleurs très mal reçue en Angleterre. Il mourut en Savoie et fut enterré à Hautecombe.