Le culte de saint Joseph est né de la tendresse dont le Moyen-Age a entouré la Vierge Marie et l'Enfant-Jésus. Si la fête de l'Epoux de Marie et du Père nourricier de Jésus, établie au 15e siècle, tombe en carême, c'est pour un motif fortuit, certains calendriers mentionnant le 20 mars un martyr du même nom.
La mission de saint Joseph près de Jésus et de Marie est exposée avec clarté dans la préface de la messe du jour: Joseph est "l'homme juste" (Mt 1:19), époux de la Vierge Marie, "le serviteur fidèle et prudent", gardien de la sainte Famille, "il veilla sur Jésus comme un père". La prière d'ouverture résume avec profondeur le mystère contenu dans ces diverses activités: "A l'aube des temps nouveaux, Dieu a confié à saint Joseph la garde des mystères du salut". Or le Seigneur a voulu que saint Joseph continuât à remplir dans l'Eglise la tâche qu'il avait assumée, en se "consacrant tout entier au service du Fils de Dieu". De même que Marie, Mère de Jésus, est la Mère de l'Eglise, ainsi Joseph, gardien de Jésus, est-il le protecteur de l'Eglise.
Saint Joseph fut déclaré patron de l'Eglise universelle par Pie IX en 1870. Il est également patron du Canada, de la Belgique, du Pérou et de la Corée.
Probablement Romains, ils furent envoyés par le pape en mission dans l'actuelle Belgique et dans le nord de la France. Ils fondèrent une église à Wintershoven.
Breton, né à Rennes, engagé dans le scoutisme et ardent promoteur de la J.O.C. en France et en Allemagne, il fut déporté à 22 ans. Il périt dans le camp de concentration de Mauthausen. Béatifié par Jean Paul II en 1987.
Un brave soldat de Sienne, qui tua accidentellement un homme qu'il avait entendu blasphémer. Exilé, il mena une vie de pénitence et de charité extrêmes, jusqu'à ce qu'il fût autorisé à retourner dans sa ville. Il y fonda ensuite l'Ordre des Frères de la Miséricorde, qui exista jusqu'en 1308.