le 23 mars

 

Saint Turibe de Mongrovejo, évêque (1538-1606)

Torbibio Alphonso de Mongrovejo naquit à Moajorga, dans la province espagnole de Léon. Professeur de droit à Salamanque, laïc, il fut nommé à la présidence de la Cour d'Inquisition de Grenade. Philippe II lui confia le diocèse de Lima, au Pérou, en 1580. Turibe, qui craignait Dieu mais pas les hommes, renouvela avec zèle l'Eglise de ce pays, principalement en défendant les droits des indigènes contre les colonisateurs espagnols, souvent licencieux et tyranniques. Canonisé en 1726.

 

Saint Joseph Oriol, prêtre (1650-1702)

Né à Barcelone dans une famille modeste, Joseph Oriol réalisa son désir de devenir prêtre. Il obtint un doctorat en théologie et fut nommé chanoine de Sainte-Marie du Pin, dans sa ville natale. Pendant vingt-six ans, il ne se nourrissait que de pain et d'eau, ce qui ne l'empêchait pas de mener une vie apostolique très active, principalement parmi les militaires et les enfants. Canonisé en 1909.

 

Saint Benoît de Campanie, ermite (vers 550)

Contemporain de saint Benoît du Mont-Cassin, et ermite en Campanie, il fut miraculeusement sauvé de la mort par le feu, à laquelle Totila le Goth l'avait condamné.

 

la Bienheureuse Rébecca de Himlaya, religieuse (1832-1914)

Native d'Himlaya, au Liban, elle entra à 21 ans dans la vie religieuse. Enseignante, elle vécut en 1860 les massacres des montagnards chrétiens. En 1871, à la suppression de sa communauté, elle rejoignit l'Ordre libanais maronite. Ayant demandé que Dieu la visite par la maladie, elle mourut aveugle et percluse. Béatifiée par Jean Paul II en 1985.

 

la Bienheureuse Annunciata-Asteria Cocchetti, religieuse, fondatrice (1800-1882)

Italienne du diocèse de Brescia, elle fonda la Congrégation des Soeurs de Sainte-Dorothée, vouée à l'éducation des jeunes filles. Béatifiée par Jean Paul II en 1991.