le 26 mars

 

Saint Ludger, évêque, bénédictin (en 809)

Né en Frise, il fut éduqué à l'école abbatiale d'Utrecht, sous saint Grégoire, puis en Angleterre, sous le bienheureux Alcuin. Rentré dans son pays comme missionnaire, il travailla principalement en Westphalie, dont il est l'apôtre. Par sa bienveillance, il convertit plus de Saxons au christianisme, que Charlemagne avec toutes ses armées. Il vécut quelque temps au Mont-Cassin, pour apprendre l'observance bénédictine. Il fut fondateur et premier évêque du siège de Munster, en Allemagne.

 

Saint Braulion, archevêque (en 646)

Moine à Saragosse, il devint disciple de saint Isidore de Séville. Il fut ordonné prêtre par son propre frère, Jean, auquel il succéda comme archevêque de Saragosse. Grand écrivain, il excella dans l'hagiographie.

 

Saint Basile le Jeune, ermite (en 952)

Anachorète près de Constantinople, il fut arrêté comme espion et torturé par des officiers impériaux. Des miracles prouvant sa sainteté, on lui laissa la vie. Il avait le don de prophétie. Sa vie a été écrite par son disciple Georges, qui avait partagé sa solitude.

 

Saint Félix de Trèves, évêque (vers 400)

Saint Martin de Tours, son ami, le sacra évêque de Trèves en 386. L'élection ayant été faite sous l'empereur usurpateur Maxime, le pape et saint Ambroise en discutèrent la légalité et Félix abdiqua. Des auteurs contemporains, dont Sulpice Sévère, font l'éloge de ses vertus.

 

la Bienheureuse Madeleine Catherine Morano, vierge, religieuse (1847-1908)

Née près de Turin, en Italie, d'une famille très pauvre, elle devint institutrice à 15 ans, puis rejoignit les Filles de Marie-Auxiliatrice en 1878. Elle bénéficia des conseils de la fondatrice, sainte Marie Mazzarello, qui l'envoya en Sicile où elle déploya une activité intense pendant un quart de siècle. Supérieure de toutes les maisons siciliennes, elle enseigna elle-même le catéchisme dans quatorze paroisses. Elle mourut d'épuisement à 60 ans. Béatifiée par Jean Paul II en 1994.