Appelé Climaque à cause de son livre L'échelle (klimax, en grec) de la perfection, un classique de la littérature ascétique. Natif de Palestine, il devint à 16 ans moine au mont Sinaï. Par la suite, il se retira à différents endroits dans le désert arabe. A l'âge de 75 ans, il devint abbé du Sinaï. Ayant résilié cette charge après quatre ans, il mourut ermite.
Espagnol d'ascendance noble, originaire de Valladolid, il entra dans l'ordre des franciscains et effectua une réforme sévère de plusieurs maisons, notamment de celle d'Aguilar-du-Champ, en Nouvelle-Castille.
Né à Thonon, fils du duc de Savoie et d'Anne de Lusignan, son règne débuta en 1455. Epileptique, il exerça néanmoins son pouvoir de manière à se faire aimer de tous ses sujets, jusqu'à ce qu'il fût obligé d'abdiquer en faveur de sa femme Yolande, une petite-fille de Charles VII, le roi de France. Après sa mort, il fut immédiatement vénéré comme un saint, mais il n'a été béatifié que deux siècles plus tard. Il est un des ancêtres de la maison de Savoie, qui l'a choisi comme saint patron.
Né à Celico en Calabre, il fit un pèlerinage en Palestine puis rejoignit les cisterciens à Sambucina. Nommé abbé de Corazzo, il fonda en 1190 une nouvelle congrégation cistercienne à Flore. Auteur ascétique et biblique prolifique, il écrivit un commentaire sur l'Apocalypse qui lui valut le titre de "prophète". Il figure dans la Divine Comédie de Dante: "l'abbé calabrais Joachim, rempli de l'esprit de prophétie". Après sa mort, les franciscains spirituels se servirent malheureusement de ses livres pour soutenir leurs thèses hérétiques.
Né à Naples, il rejoignit les franciscains à Taurano. D'abord professeur, il se dévoua par la suite au service des pauvres et des malades, puis fonda des oeuvres caritatives de tout genre. Il fonda les Frères de la Charité et les Soeurs de Sainte-Elisabeth, surnommés respectivement les "Frères Gris" et les "Soeurs Grises". Il était un ami personnel de saint Jean Bosco et fut une des grandes figures de la charité en Italie. Béatifié par Jean Paul II en 1993.