le 2 novembre

 

Commémoration de tous les fidèles défunts

La conviction que les vivants doivent solliciter la miséricorde de Dieu pour les défunts qui ne sont pas encore admis à participer à la béatitude éternelle remonte aux premiers siècles de l'Eglise. On avait introduit dans la célébration de l'Eucharistie le Memento des Morts. D'après saint Augustin: "L'Eglise tient de ses tout premiers Pères cette tradition de prier pour les défunts morts dans la communion du Corps et du Sang du Christ au moment où l'on en fait la commémoration à la messe, et de rappeler que le sacrifice est aussi offert pour eux". Quand l'usage s'est introduit dans la liturgie de consacrer une journée commémorative ou Jour des Morts, cette fête fut placée au lendemain de la Toussaint.

 

Saint Victorin de Pettau, évêque et martyr (vers 304)

Evêque de Pettau en Styrie (Europe centrale), il est le plus ancien exégète que nous connaissions dans l'église occidentale.

 

le Bienheureux Thomas de Walden, prêtre carme (vers 1375-1430)

Né à Saffron Walden, en Angleterre, Thomas Netter rejoignit les carmes et se montra un ferme opposant au lollardisme, un mouvement hérétique populaire dans son pays natal. Membre éminent du Concile de Constance, il fut choisi comme confesseur par le roi Henri V, qui mourut dans ses bras. Thomas lui-même trouva la mort à Rouen.

 

le Bienheureux Pie Campidelli, passionniste (1868-1889)

Italien, né à Trebbio di Poggio, il entra chez les passionnistes à l'âge de 14 ans, malgré sa santé fragile. Il mourut de tuberculose sept ans plus tard, offrant sa vie pour l'Eglise, le pape, la conversion des pécheurs et sa Romagne natale. Béatifié par Jean Paul II en 1985.

 

le Bienheureux Martin de Saint-Nicolas, augustin récollet (1598-1632)

Espagnol d'Aragon, il entra au monastère de Borgia, chez les augustins récollets, en 1618. Il fut envoyé aux Philippines quatre ans plus tard. Transféré au Japon, il subit le martyre à Nagasaki. Béatifié par Jean Paul II en 1989.