le 5 novembre

 

Saint Zacharie et Sainte Elisabeth (1er siècle)

Zacharie et Elisabeth étaient les parents de saint Jean Baptiste. Les événements qui entourèrent la naissance du Précurseur sont rapportés dans l'Evangile de Luc. Zacharie prononça le Cantique qui porte son nom, appelé Benedictus, alors qu'Elisabeth reçut l'inspiration d'affirmer des paroles reprises depuis des siècles dans la salutation angélique: "Vous êtes bénie entre toutes les femmes et le fruit de vos entrailles est béni".

 

Saint Gérard de Béziers, évêque (en 1123)

Natif de Puissalicon, dans le Midi de la France, il se fit chanoine régulier, puis devint évêque de Béziers. Il dépensa tous ses revenus pour soulager le sort des pauvres de son diocèse.

 

Sainte Bertille, vierge, bénédictine (vers 705)

Moniale à Jouarre, près de Meaux, elle assuma les charges d'infirmière, de directrice d'école et de prieure. Quand sainte Bathilde restaura le monastère de Chelles, Bertille en devint la première abbesse et gouverna la maison pendant un demi-siècle. Sa communauté devint très nombreuse, surtout grâce à l'affluence de filles anglo-saxones.

 

Sainte Sylvie, laïque (vers 572)

Appartenant à la noblesse romaine, elle était la mère de saint Grégoire le Grand. Ce dernier fit peindre le portrait de ses parents dans le monastère qu'il avait fondé sur la colline du Scaurus. Sylvie veilla longtemps sur la mauvaise santé de son fils devenu pape, en lui envoyant des légumes frais de son jardin.

 

la Bienheureuse Françoise d'Amboise, religieuse carmélite (1427-1485)

Elevée à la cour de Bretagne, elle épousa le duc Pierre de Bretagne, qui était un mari extrêmement jaloux, et se consacra aux oeuvres de charité. Grande bienfaitrice du Bienheureux Jean Soreth, elle fut à l'origine du second ordre carmélitain : celui des carmélites. En 1470, après la mort de son mari, elle devint carmélite au couvent qu'elle avait elle-même fondé à Nantes. Une petite phrase résume tout son programme de vie : "faites sur toutes choses, que Dieu soit le mieux aimé". Béatifiée en 1863.

 

le Bienheureux Guido Conforti, archevêque, fondateur (1868-1931)

Natif de Ravadese, près de Parme, il se signala dès l'enfance par son sérieux et par son intelligence. À 12 ans, malgré l'opposition de son père, il entra au Séminaire de Parme. Épileptique, sa vie sacerdotale n'en fut pas moins très active, marquée par le souci de la formation et du zèle missionnaire. En 1900, il fonda la Société des Missions Étrangères de Parme, les xavériens. Sacré archevêque de Ravenne, puis de Parme pendant 25 ans, sa bonté et son humilité lui gagnèrent l'estime du clergé et des fidèles répartis en plus de 300 paroisses. Béatifié par Jean-Paul II en 1996.