le 12 novembre

 

Saint Josaphat, archevêque et martyr (1584-1623)

Polonais, natif de Vladimir, il se fit à 20 ans moine de rite byzantin et devint abbé de Vilnius, en Lituanie. Il ne ménagea pas ses efforts pour réconcilier les chrétiens schismatiques avec le Saint-Siège. A 39 ans, il fut sacré archevêque de la ville lituanienne de Polotsk, où il poursuivit son oeuvre en évitant des prises de position politiques. Il fut tué par un groupe d'hérétiques. Ce fut le premier représentant des églises uniates à être canonisé à Rome, en 1687.

 

Saint Cunibert, archevêque (vers 663)

Courtisan franc, il devint successivement archidiacre de Trèves et archevêque de Cologne. Il assuma la charge de premier ministre pendant la minorité du roi Sigebert d'Austrasie et fut un important constructeur d'églises et de monastères.

 

Saint Emilien, abbé (en 574)

Berger pauvre dans La Rioja, en Vieille-Castille, il devint ermite et fut ensuite ordonné prêtre par l'évêque de Tarragone, qui lui donna la charge d'une paroisse. Emilien retourna cependant dans sa solitude, où il rassembla un nombre important de disciples, dont il devint l'abbé. Ainsi fut-il à la base de la grande abbaye de La Cogolla, qui adopterait la règle de saint Benoît. Il est un des patrons mineurs de l'Espagne.

 

Saint Nil l'Ancien, évêque (vers 430)

Courtisan byzantin, désireux d'une vie ascétique et solitaire, il se retira au mont Sinaï, avec son fils Théodule. Ce dernier fut capturé par des maraudeurs et réduit à l'esclavage. S'étant retrouvés, père et fils furent ordonnés prêtres et retournèrent au mont Sinaï. Des chercheurs modernes ont découvert que Nil était en réalité évêque d'Ancyre et ami de saint Jean Chrysostome. Fondateur d'un monastère, il fut un auteur ascétique prolifique.

 

Saint Namphase, ermite, bénédictin (vers 800)

Ami de Charlemagne, il combattit les Sarrasins dans le Midi de la France. Ensuite, il se fit moine puis reclus près de Marcillac, dans le Lot.