le 13 novembre

 

Saint Stanislas Kostka, jésuite (1550-1568)

Né à Rostkovo, en Pologne. Fils d'un sénateur, il fut envoyé en 1563 à Vienne, en Autriche, pour y étudier au nouveau collège des jésuites. Malgré l'opposition de sa famille, il rejoignit la Compagnie de Jésus. Saint Pierre Canisius l'encouragea à se rendre à Rome, où il fut reçu au noviciat par saint François Borgia, en octobre 1567. Réputé pour son innocence angélique, il mourut l'année suivante. Canonisé en 1726.

 

Saint Homobon, laïc (en 1197)

Marchand de Crémone en Italie, il était d'une honnêteté scrupuleuse et devint réputé pour son amour des pauvres. Il mourut en assistant à la messe. A la demande de ses concitoyens, il fut canonisé deux ans après sa mort.

 

Saint Brice, évêque (en 444)

Disciple de saint Martin de Tours, il était orgueilleux, ambitieux et licencieux. Il fut cependant choisi comme successeur de saint Martin au siège de Tours. Chassé de son diocèse après vingt ans d'épiscopat insatisfaisant, il se rendit à Rome, se repentit et fut réinstallé à Tours. Il avait tellement changé, que, juste après sa mort, le peuple le proclama saint. En 580, saint Grégoire de Tours transféra ses reliques à Clermont en Auvergne.

 

Saint Nicolas 1er, pape (en 867)

Surnommé "le Grand", il naquit à Rome et rejoignit le clergé de sa ville. Elu pape en 858, il se distingua par son énergie et par son courage. Il excommunia entre autres l'archevêque Jean de Ravenne, pour son insubordination, le roi Lothaire de Lorraine, pour ses écarts conjugaux, et le patriarche Photius de Constantinople, pour son usurpation. Les contemporains de Nicolas l'ont décrit comme le défenseur du peuple. Il confirma saint Anschaire comme légat du pape en Scandinavie et envoya des missionnaires en Bulgarie.

 

Saint Abbon, abbé, martyr, bénédictin (vers 945-1004)

Né près d'Orléans, il prit l'habit bénédictin à Fleury (Saint-Benoît-sur-Loire). Il avait la réputation d'être un des plus grands savants de son temps. Saint Oswald l'invita à prendre en charge l'école abbatiale de Ramsey en Angleterre, où il introduisit l'observance clunisienne. On le cite souvent comme intermédiaire entre le roi de France et le Saint-Siège. Il mourut martyr à La Réole en Gascogne, tué par des moines qu'il avait essayé de réformer.

 

Sainte Augustine Pietrantoni, religieuse (1864-1894)

Livia Pietrantoni naquit à Pozzaglia Sabina, dans la campagne romaine. Elle rejoignit les Soeurs de la Charité de Besançon et fut affectée à l'hôpital du Saint-Esprit à Rome, près du Vatican. Elle s'y dévoua au service des malades jusqu'à ce que l'un d'eux la poignarde. Elle mourut en pardonnant à son assassin. Canonisée par Jean-Paul II en 1999.