le 19 novembre

 

Saint Raphaël de Saint-Joseph, prêtre carme (1835-1907)

Polonais, né à Vilnius en Lituanie, Joseph Kalinowski était ingénieur dans l'armée du tsar de Russie. Malgré sa volonté d'abandonner la vie militaire, il prit part à l'insurrection de 1863, qui souleva la Pologne contre le pouvoir tsariste. Ministre de la guerre à Vilnius, il fut arrêté et condamné aux travaux forcés en Sibérie en 1864. Il recouvra la liberté dix ans plus tard et devint, à Paris, le précepteur du prince Auguste Czartoriski. En 1877, à 42 ans, il rejoignit les carmes déchaux en Autriche et fut ordonné prêtre cinq ans plus tard. Il s'adonna avec beaucoup de fruit au ministère de la confession et de la direction spirituelle. Il travailla aussi avec ardeur à l'unité des chrétiens et fit refleurir le Carmel en Pologne. Canonisé par Jean Paul II en 1992.

 

Sainte Mechtilde d'Hackeborn, vierge, bénédictine (en 1298)

Moniale d'Hefta, en Allemagne, elle était soeur de l'abbesse Gertrude d'Hackeborn, ainsi que maîtresse des novices de sainte Gertrude la Grande. Elle aussi connut des expériences mystiques, que sainte Gertrude mentionne dans le Livre des grâces particulières.

Saint Abdias, prophète (9e siècle avant J.-C.)

Son nom signifie "Serviteur de Dieu". Il est un des douze petits prophètes de l'Ancien Testament. Le texte qui nous reste de lui ne comprend que vingt-cinq versets. Les auteurs modernes en situent les différentes sections entre les 9e et 5e siècles avant J.-C.

 

Saint Anastase II, pape (en 498)

Son pontificat ne dura que deux ans, de 496 à 498. A la suite de son attitude très conciliante dans le schisme acacien de Constantinople, il fut diffamé par les intransigeants. C'est parce que son souvenir avait été discrédité depuis plusieurs siècles que Dante se résolut à placer ce pontife en enfer.

 

Saint Nersès le Grand, évêque et martyr (en 373)

Arménien, il fut élevé en Cappadoce et épousa une princesse de la famille des Mamikoni, qui lui donna un fils, le futur saint Isaac le Grand. Nommé sixième Katholikos en 353, il réalisa plusieurs réformes qui déplurent au roi Arshak II. Exilé, il fut rappelé en 369 par le roi licencieux Pap, qui le fit empoisonner par la suite.