le 26 novembre

 

Saint Jean Berchmans, jésuite (1599-1621)

Natif de Diest, dans le Brabant belge, il était fils de cordonnier. Rejoignant les jésuites à Malines à l'âge de 17 ans, il fut envoyé à Rome pour son noviciat. Sa courte vie, de vingt-deux ans seulement, se distingue par une fidélité héroïque aux moindres prescriptions de la règle. Canonisé en 1888, il est vénéré comme patron des enfants de choeur.

 

Saint Silvestre Gozzolini, évêque, bénédictin (1177-1267)

Italien, natif d'Osimo, il était professeur de droit à Padoue et à Bologne. Devenu prêtre et chanoine à Osimo, il se retira comme ermite à Montefano, près de Fabriano. En 1231, à la suite d'une vision de saint Benoît, il fonda une nouvelle congrégation de bénédictins, les silvestrins, appelés les bénédictins bleus, d'après la couleur de leur habit. Silvestre gouverna trente-six ans sa fondation, qui se répandit rapidement et qui reçut en 1247 l'approbation du pape Innocent IV. Les silvestrins contribuèrent largement au renouveau bénédictin en Italie. Canonisé en 1598.

 

Saint Sirice, pape (en 399)

Romain, il gouverna l'Eglise à partir de 384 jusqu'à sa mort. Son pontificat fut important pour le développement de l'autorité papale. Sa lettre à l'archevêque Himère de Tarragone en témoigne; elle figure dans les collections canoniques au titre de première lettre décrétale.

 

Saint Nicon le Métanoïte, prêtre (en 998)

Son surnom vient du grec metanoïa (conversion) qui était toujours le thème de sa prédication. Moine arménien de Chrysopetro, il rentra dans son pays natal comme missionnaire. Ensuite, il prêcha dans l'île de Crète et en Grèce.

 

Saint Léonard de Port-Maurice, franciscain (1676-1751)

Né à Port-Maurice, dans la Riviera italienne, il étudia au Collège romain et se fit franciscain observant au couvent Saint-Bonaventure, sur le Palatin. Ordonné prêtre, il commença une carrière de missionnaire. Il encouragea partout la dévotion du Saint-Sacrement, du Sacré-Coeur et de l'Immaculée-Conception. Il aurait établi des chemins de croix en 572 endroits, y compris le Colisée à Rome. Auteur ascétique prolifique, il a rempli treize volumes. En 1744, il fut envoyé en Corse pour restaurer la discipline religieuse. Appelé à Rome par Benoît XIV, il mourut la nuit qui suivit son arrivée. Canonisé en 1867.