le 1er octobre

 

Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, vierge Carmélite et Docteur de l'Église (1873- 1897)

Marie-Françoise-Thérèse Martin, née à Alençon, en Normandie, entra à 15 ans chez les carmélites de Lisieux, où elle reçut le nom de Thérèse de l'Enfant-Jésus. Ses progrès spirituels étaient si importants, qu'elle assuma le rôle de maîtresse des novices dès l'âge de 20 ans. Elle mourut quatre ans plus tard. Dans sa brève vie, elle se distingua par son humilité, sa simplicité et sa patience héroïque dans la souffrance. Après sa mort, les manuscrits autobiographiques qu'elle avait écrits pour ses prieures furent publiés sous le titre Histoire d'une âme. Entre autre, Thérèse y décrit sa "petite voie" autour de deux maîtres-mots qui résume toute sa spiritualité: la confiance et l'amour. L'une de ses lettres, le Manuscrit B, dans sa brièveté, est un chef-d'oeuvre de la spiritualité chrétienne contemporaine. Thérèse a aussi laissé huit pièces de théatre, 54 poèmes, quelques prières et une abondante correspondance. Son Acte d'Offrande à l'Amour Miséricordieux contribua largement à la faire connaître. Son culte se répandit dans le monde entier et d'innombrables miracles furent rapportés grâce à son intercession. Canonisée par Pie XI en 1925, elle fut déclarée patronne des missions, avec saint François-Xavier, puis, en 1944, patronne secondaire de la France, au même titre que sainte Jeanne d'Arc. Thérèse de l'Enfant-Jésus fut déclarée Docteur de l'Église par Jean-Paul II, le 19 octobre 1997.

 

Saint Bavon, ermite, bénédictin (vers 589-654)

Natif de la région de Liège en Belgique, il connut une jeunesse déréglée. Devenu veuf, il fut converti par un sermon de saint Amand et devint moine. Il fonda l'abbaye de Saint-Pierre (plus tard Saint-Bavon) à Gand, en Flandre. Il vécut enfin comme reclus dans la forêt de Malmédy et, plus tard, dans une cellule près de son abbaye de Saint-Pierre.

 

Saint Romain le Mélodiste, prêtre (vers 540)

Syrien, diacre à Berytos, il fut ordonné prêtre à Constantinople. C'est le plus grand des compositeurs d'hymnes grecques. Nous possédons quelque quatre-vingts hymnes du millier qui lui sont attribuées. Se distinguant toutes par leur poésie, leur profondeur et leur pureté, ses compositions comptent parmi les chefs-d'oeuvre de la littérature universelle.

 

Saint Jean de Dukla, franciscain (en 1484)

Né à Dukla, en Galicie polonaise, il devint franciscain conventuel à Lemberg. Sur l'instigation de saint Jean de Capistran, il passa chez les franciscains observants. Il travailla avec beaucoup de succès parmi les Ruthéniens. Canonisé par Jean-Paul II en 1997.

 

la Vénérable Délia Tétreault, vierge, fondatrice (1865-1941)

Native de Marieville, au Québec, elle fonda en 1904 la Congrégation des Soeurs Missionnaires de l'Immaculée-Conception, le premier institut missionnaire en provenance du Québec.