La mémoire des Anges gardiens nous rappelle que ceux-ci assurent près des hommes une présence fraternelle. En effet, dans sa mystérieuse providence, Dieu envoie ses anges pour nous garder. L'Ancien Testament évoque souvent l'intervention d'un ange pour guider les patriarches dans leurs pérégrinations ou pour protéger le peuple de Dieu lors de son entrée dans la terre de Canaan. Le Psaume 90 nous fait chanter: "Dieu donne mission à ses anges de te garder sur tous tes chemins. De leurs mains ils te porteront, pour qu'à la pierre ton pied ne heurte". Jésus devait parler, lui aussi, de cette assistance des anges qui nous est assurée.
Il fut éduqué par son oncle, évêque de Poitiers. En 653, il fut nommé abbé du monastère Saint-Maxence, où il introduisit la règle bénédictine. Après la mort de roi Clovis II, il assista la reine sainte Bathilde au gouvernement, pendant la minorité de son fils, Clotaire III. Sacré évêque d'Autun en 659, il réforma la discipline ecclésiastique et imposa l'observance bénédictine à tous les monastères de son diocèse. Ses liens avec la cour lui attirèrent la fureur du tyran Ebroïn, le maire du palais, qui le chassa de son siège, l'emprisonna, lui creva les yeux et le fit assassiner.
Il était confesseur de Pépin d'Herstal, avec l'aide duquel il fonda l'abbaye de Saint-Hubert dans les Ardennes. Bien qu'il ne soit pas certain qu'il fût moine, quelques auteurs font de lui un abbé.
Laïc japonais, Louis était père de famille. Il libéra le bienheureux Louis Flores de la prison à Firando. Il fut brûlé vif à Nagasaki, tandis que sa femme, Lucie, et leurs deux jeunes enfants, André et François, furent décapités. Tous béatifiés en 1867.
Vicaire dans le quartier ouvrier de La Guillotière à Lyon, sa ville natale, il réalisa, en méditant devant la crèche de Noël 1856, que Dieu l'appelait à choisir la pauvreté. Il prit ce chemin et se consacra à annoncer l'Evangile aux plus démunis. En 1860, il loua une salle de bal, "le Prado", et y organisa un centre de catéchèse pour enfants pauvres. Il fonda la Société du Prado pour susciter des prêtres s'adonnant particulièrement à ce ministère. A sa mort, il avait réuni quatre prêtres et quelques soeurs. Sa famille spirituelle se répandit plus tard dans le monde entier. Il exposa son idéal évangélique dans son ouvrage Le véritable disciple de Notre Seigneur Jésus-Christ. Béatifié par Jean Paul II en 1986.