le 7 octobre

 

Notre-Dame du Rosaire

La date du 7 octobre rattache cette mémoire à la victoire remportée par les chrétiens sur les Turcs à Lépante en 1571, au moment où le pape Pie V récitait son rosaire. Quand Marie donna son consentement à Dieu lors de l'Annonciation, elle se livra intégralement comme servante du Seigneur, au service de la personne et de l'oeuvre rédemptrice de son Fils, sous la dépendance de celui-ci et avec lui, par la grâce de Dieu.

L'Ave Maria est constituée d'une salutation et d'une invocation. Elle réunit le salut de l'Ange lors de l'Annonciation et celui d'Elisabeth à la Visitation. Quant à l'invocation, elle s'appuie sur la foi de l'Eglise en la maternité divine de Marie pour confier à celle-ci la vie présente de ses fils et leur passage en Dieu au terme de leur Pâque.

 

Sainte Justine, vierge et martyre (vers 300)

Vierge de Padoue, elle mourut martyre sous Dioclétien. Un récit apocryphe du Moyen Age l'associe à saint Proscodime, "disciple de saint Pierre". Son culte se répandit à travers l'Italie, grâce à la dédicace d'une abbaye bénédictine de Padoue, qui devint le noyau de la congrégation cassinienne de Sainte-Justine.

 

les Saints Serge et Bacchus, martyrs (en 303)

Suivant la tradition, ils étaient officiers supérieurs dans l'armée impériale en Syrie. Pour avoir refusé de participer aux sacrifices païens, ils furent habillés en femme puis conduits dans les rues d'Arabisse. Bacchus fut frappé à mort, tandis que Serge fut décapité la semaine suivante.

 

Saint Canog, martyr (vers 492)

Fils aîné du roi Brychan de Brecknock, il trouva la mort lors d'une invasion barbare dans le Pays de Galles. Plusieurs églises lui sont dédiées.

 

le Bienheureux Arthaud, évêque, chartreux (1101-1206)

Après avoir servi à la cour d'Amédée III de Savoie, il devint chartreux à Portes en 1120. Vingt ans plus tard, il fonda la Chartreuse d'Arvières-en-Valromey en Savoie. Octogénaire, il fut nommé évêque de Belley en 1188, mais se retira deux ans plus tard et retourna à Arvières, où il mourut.