le 11 octobre

 

Saint Firmin d'Uzès, évêque (en 553)

Natif de Narbonne, il fut élevé par son oncle, l'évêque d'Uzès, dans le Gard, et lui succéda à l'âge de 22 ans. Disciple et ami de saint Césaire, il assista au Concile d'Orléans en 541. Son renom de docteur et d'orateur s'étendit jusqu'en Italie. Il mourut après quinze ans d'épiscopat.

 

Saint Bruno le Grand, archevêque (vers 925-965)

Il était le fils cadet de l'empereur d'Allemagne Henri l'Oiseleur et de sainte Mathilde. Dès son enfance, il s'intéressait aux études et lisait la poésie latine de Prudence. Abbé-commanditaire de Lorsch et de Corvey, il devint en outre archevêque de Cologne, en 953. Son influence politique contribua à la consolidation des états germaniques.

 

Saint Alexandre Sauli, évêque, barnabite (1534-1593)

Natif de Milan, il rejoignit les barnabites à l'âge de 16 ans. Ordonné prêtre, il devint prédicateur et confesseur. Il fut pendant plusieurs années directeur spirituel de saint Charles Borromée. Elu général de sa congrégation, il devint, en 1569, évêque du diocèse corse d'Aléria, qu'en vingt ans il réforma entièrement. En 1592, le pape Grégoire XIV lui ordonna d'accepter le siège de Pavie, où il mourut l'année suivante, pendant sa première visite pastorale. Canonisé par Pie X en 1904.

 

Sainte Marie-Désolée Torres Acosta, vierge, fondatrice (1826-1887)

Cette femme d'une réelle grandeur d'âme naquit dans un quartier pauvre de Madrid. Elle essaya en vain de se faire religieuse dominicaine. En 1848, elle répondit à l'appel d'un prêtre pour fonder un institut de gardes malades, l'actuelle Congrégation des Servantes de Marie. Plus tard, un prêtre-directeur de l'institut évinça Marie-Désolée et la remplaça par une autre supérieure, qui faillit faire disparaître la fondation. Après une enquête, la fondatrice fut réinstallée dans ses fonctions et fonda encore quarante-six maisons. Canonisée par Paul VI en 1970.