Teresa Cepeda de Ahumada naquit à Avila, en Vieille-Castille. A 18 ans, elle entra chez les carmélites de sa ville natale, où une mentalité plutôt relachée avait discrédité la pauvreté et la clôture. En 1562, elle fonda son premier couvent réformé, celui de Saint-Joseph à Avila, et prit le nom de Thérèse de Jésus. A partir de ce moment jusqu'à sa mort, elle fut presque toujours en route pour fonder de nouvelles maisons. Elle en ouvrit personnellement quinze, et d'autres soeurs en fondèrent encore deux autres de son vivant. Elle fut bénie d'expériences mystiques remarquables, qu'elle a décrites par obéissance. Ses ouvrages, qui peuvent être considérés comme de véritables manuels de prière mystique, figurent parmi les classiques de la littérature espagnole. Thérèse est la sainte du bon sens, de la bonne humeur et de l'idéalisme généreux. Elle exerce toujours une influence notable sur la vie spirituelle de chrétiens de tout genre. Canonisée en 1622, elle fut déclarée Docteur de l'Eglise par Paul VI, le 27 septembre 1970. L'art la représente le coeur transpercé d'une flèche par un ange, ou tenant un coeur percé, un livre et un crucifix. Elle mourut à Alba de Tormes où son corps est conservé.
Né en Gaule, il était disciple de saint Germain d'Auxerre et de saint Loup de Troyes. Il accompagna Germain en Angleterre, pour y combattre l'hérésie pélagienne. Ensuite, il prêcha aux Allemands en Basse-Moselle. En 446, il devint évêque de Trèves, en Allemagne.
Surnommé "le nouveau". Avant l'âge de 20 ans, il devint moine au mont Olympe, en Bithynie, puis passa au mont Athos. Ensuite, il restaura le monastère de Saint-André et fonda un couvent de moniales près de Salonique. Il mourut au mont Athos.
Princesse française, elle vécut cinquante-cinq ans comme recluse à Strasbourg, sous l'obédience d'une abbaye bénédictine. Son nom est lié à celui de saint Wolfgang.