le 17 octobre

 

Saint Ignace d'Antioche, évêque et martyr (vers 107)

Surnommé Théophore (le porteur de Dieu), il fut évêque d'Antioche en Syrie pendant quarante ans. Sous Trajan, il fut arrêté et conduit à Rome, où il fut jeté aux fauves pendant les jeux de l'amphithéatre. En route pour Rome, il écrivit sept lettres d'une grande valeur doctrinale, qui subsistent toujours. Ses reliques sont conservées à Saint-Pierre de Rome et son nom est cité dans la première prière eucharistique.

 

Saint Richard Gwyn, martyr (1537-1584)

Gallois, il fit ses études à Cambridge. Converti au catholicisme, il se maria et devint enseignant. Après quatre ans de prison, il fut livré au martyre à Wrexham. Dans sa prison, il écrivit beaucoup de poèmes religieux en gallois. Protomartyr de son pays, il fut canonisé par Paul VI en 1970.

 

Sainte Austrude, vierge, bénédictine (en 688)

Fille de saint Blandin et de sainte Salaberge, fondateurs du monastère féminin de Saint-Jean-Baptiste à Laon, dont la mère et la fille furent successivement les premières abbesses. Austrude se vit infliger beaucoup de souffrances de la part d'Ebroïn, le maire du Palais et l'oppresseur de tous les saints de la région à cette époque.

 

le Bienheureux Contard Ferrini, tertiaire franciscain (1859-1902)

Natif de Milan, il étudia à l'Université de Pavie, où il obtint des diplômes en droits civil et canonique, qui lui permettaient d'enseigner à Messine, Mutine et Pavie. Tertiaire franciscain, membre de la Société de Saint-Vincent-de-Paul, ami du futur pape Pie XI, il était le modèle même du professeur catholique, réputé en outre pour son inépuisable désir de prière. Il mourut à Suna, sur les rives du lac Majeur. Béatifié par Pie XII en 1947.

 

le Bienheureux Pierre Casani, scolope (1572-1647)

Originaire de Lucques, en Toscane, il fit profession dans la Congrégation des Clercs de la Mère de Dieu, puis fut nommé à Rome comme prédicateur et professeur. Il y rencontra saint Joseph Calasanz, fondateur des Clercs des Écoles Pies ou scolopes. Les deux instituts partageant le même but d'éduquer dans la piété et les lettres les enfants de Rome, ils fusionnèrent en 1614, non sans difficultés canoniques. Pierre Casani passa une grande partie de sa vie dans les charges avant d'être nommé, par un décret papal, assistant général à vie avec Joseph Calasanz comme supérieur général. Il composa dans sa jeunesse un cantique, Dolce catena, qu'il chanta avec beaucoup de piété jusqu'à sa mort. Béatifié par Jean-Paul II en 1995.