Natif de Capistran, dans les Abruzzes en Italie, avocat, il fut nommé gouverneur de Pérouse, dans les Etats pontificaux. Devenu veuf à 30 ans, il se fit franciscain et se lia d'amitié avec saint Bernardin de Sienne. Durant toute sa vie religieuse, il fut légat du pape, successivement en Palestine, à Milan, en France, en Sicile, en Autriche, en Bavière, en Pologne, en Bohême et en Silésie. Sa mission la plus importante fut celle de la Bohême, où ses liens avec le mouvement hussite furent très critiqués. Il joua un rôle majeur dans la résistance héroïque des Hongrois contre les Turcs. Canonisé en 1724.
Séverin Boèce était homme d'état romain au service de Théodoric l'Ostrogoth. Philosophe éminent, il est l'auteur du De consolatione philosophiae. Vers l'an 534, il tomba en disgrâce, fut emprisonné et livré au martyre à Pavie. Ses reliques sont enchâssées et vénérées dans la cathédrale de Pavie.
Fils de l'empereur byzantin Michel, il fut successivement moine, prêtre, abbé et, à partir de 842, patriarche de sa ville natale. Il résista fermement aux intrigues et à la corruption, même dans la haute société, et refusa ouvertement la communion à César Bardas, pour cause d'inceste. Bardas chassa Ignace du siège et y installa Photius. Neuf ans plus tard, Ignace fut rappelé et resta patriarche de Constantinople jusqu'à sa mort.
Né à Mantoue, il fut dans sa jeunesse un bouffon licencieux auprès de plusieurs cours italiennes. En 1208, après une grave maladie, il changea complètement de vie et se retira en ermite pénitent près de Césène, avec quelques disciples. Le pape Innocent IV leur donna la règle de saint Augustin. Ils fusionnèrent avec d'autres anachorètes pour former l'ordre des ermites augustins.
Groupe de onze ursulines, elles furent guillotinées entre le 17 et le 23 octobre à Valenciennes, dans le Nord, pour avoir rouvert leur école malgré l'interdiction des révolutionnaires français.