le 30 octobre

 

Saint Germain de Capoue, évêque (vers 545)

Evêque de Capoue, il était ami de saint Benoît. Il semble avoir été envoyé à Constantinople comme légat du pape pour réparer le schisme acacien. Il aurait été maltraité par les hérétiques. Saint Benoît vit son âme s'envoler au ciel.

 

Saint Alphonse Rodriguez, jésuite (1531-1617)

Natif de Ségovie en Espagne, il fut d'abord commerçant. Après avoir perdu sa femme et ses deux enfants, il fut accepté à 44 ans dans la Compagnie de Jésus comme religieux frère, puis envoyé à Palma de Majorque. De 1580 à 1604, il fut portier du collège de Montésion, charge dans laquelle il édifia l'île entière. Canonisé en 1888.

 

Saint Marcel, martyr (en 298)

Centurion de l'armée romaine à Tanger, il refusa de participer à une fête païenne en honneur de l'empereur. Se déclarant chrétien, il jeta ses armes et s'arracha les insignes. Le greffier, Cassien, qui refusa de rédiger un rapport des faits, fut livré au martyre avec Marcel.

 

le Bienheureux Ange-Augustin Mazzinghi, prêtre de notre Ordre (1377-1438)

Natif de Florence, membre de la famille des Agostini, il devint carme dans sa ville natale. Après son ordination, il fut nommé professeur de théologie, puis prieur à Frascati et à Florence, et enfin provincial. Il mourut dans la solitude, loué par tous comme un religieux modèle.

 

le Vénérable Jean-Léon Le Prévost, prêtre, fondateur (1803-1874)

Né à Caudebec-en-Caux, en Normandie, il devint clerc de notaire, puis entra dans l'enseignement. Fonctionnaire de l'administration des cultes à Paris, il y fréquenta les artisans du renouveau catholique. En 1833, il fut l'un des quinze premiers membres de la Société de Saint-Vincent-de-Paul, assurant lui-même la présidence de la conférence de Saint-Sulpice. Afin de consolider l'organisation de ses nombreuses oeuvres caritatives, il fonda, en 1845, la Congrégation des Religieux de Saint-Vincent-de-Paul et fut ordonné prêtre seulement quinze ans plus tard, en 1860. Son don total à Dieu et aux pauvres trouvait sa pleine efficacité dans la prière, qu'il considérait comme "la plus grande puissance du monde".