Espagnol de Verdu, près de Barcelone, fils de fermier, il se fit jésuite en 1601. Envoyé à Majorque, il reçut auprès de saint Alphonse Rodriguez l'inspiration de se rendre dans les missions américaines. Arrivé dans l'actuelle Colombie, en 1610, il fut ordonné prêtre à Cartagena. Dans cette ville, qui était le marché d'esclaves central des Indes Occidentales, il consacra sa vie aux esclaves noirs, dont il en aurait baptisé plus de trois cent mille en quarante ans. Malade, les quatre dernières années de sa vie, il fut souvent négligé par ses frères en religion. Canonisé en 1888, il fut déclaré patron de toutes les missions catholiques parmi les Noirs, en 1896.
Né dans la région de Constance, il devint moine à Luxeuil. Quelque vingt ans plus tard, il fut nommé évêque de Thérouanne, un diocèse qui comprenait à l'époque le Pas-de-Calais et la Flandre belge. Pour évangéliser son diocèse, Omer eut recours aux services de nombreux groupes de moines, qui couvrirent littéralement le pays d'abbayes. Lui-même fonda le monastère de Sithiu, où il installa saint Bertin comme abbé. Cette dernière maison fut le noyau de l'actuelle ville de Saint-Omer.
Fils du patriarche arménien saint Nersès le Grand, il succéda à son père. Il est le véritable fondateur de l'église arménienne. Il traduisit une grande partie de la Bible, fonda des monastères et fut pratiquement le seul législateur civil et ecclésiastique des Arméniens.
Natif du pays basque espagnol, il devint religieux frère de la Compagnie de Jésus. Après dix ans de travail comme infirmier, il fut portier à l'Université de Deusto, à Bilbao, pendant plus de quarante ans. Austère pour lui-même et menant une vie très pauvre, il était aimable et serviable, ce qui lui valut le surnom de "Frère Politesse". Béatifié par Jean Paul II en 1985.
Lyonnais, très tôt sensible aux situations de pauvreté en milieu urbain et ouvrier, Frédéric se rendit à Paris en 1831. Il y fonda, avec six compagnons, dans l'esprit vincentien, une première Conférence de Charité en 1833, donnant ainsi naissance à la Société de Saint-Vincent-de-Paul qui se développa dans le monde entier. Il s'adonna de plus à un apostolat intellectuel important: travaux d'enseignement, d'histoire et de recherche. Avec Lacordaire, il inaugura les conférences de Carême à Notre-Dame en 1835. Décédé à 40 ans, il contribua à faire reconnaître le rôle et la responsabilité des laïcs dans l'apostolat caritatif par une redécouverte de l'esprit de pauvreté et il valorisa la place des intellectuels chrétiens dans la société. Il laissa de nombreux ouvrages et une abondante correspondance. Béatifié par Jean-Paul II en 1997.