Né à Saint-Ange, dans le diocèse de Fermo, il rejoignit les ermites augustins, en 1263. Après son ordination, il prit la résolution de prêcher chaque jour. Il réalisa ce projet, d'abord à Cingoli, puis à Tolentino, pendant trente ans. Il se voua en outre au service des pauvres.
Né en Galice espagnole, il entre vers 950 à l'abbaye bénédictine de Sainte-Marie de Antealtares, à Compostelle, la ville dont il devint archevêque, vers 986. Il est un des héros de la reconquête espagnole. On le cite en outre comme un des auteurs présumés du Salve Regina.
Ce groupe est appelé ainsi en raison du nombre et de la qualité des victimes, tous martyrs à Nagasaki au Japon les 10 et 11 septembre 1622. Trente furent décapités, la plupart femmes ou enfants de martyrs destinés au feu; de ce nombre, six jeunes garçons, de 3 à 12 ans. Furent ensuite brûlés à petit feu une femme et vingt-quatre hommes, laïcs japonais ou coréens, et missionnaires étrangers. Ils furent tous béatifiés en 1867.
Flamand, né de parents espagnols, il était tailleur à Bruxelles. Devenu franciscain, il fut envoyé au Mexique. Muté aux Philippines en 1611, il fut ordonné prêtre à Cebu. Il était au Japon depuis neuf ans.
Natif de Villaréal, dans la Mancha espagnole, il était vicaire provincial des missions dominicaines au Japon et parlait la langue à la perfection.
Né à Prague, il appartenait à la noble famille italienne des Spinola. Il devint jésuite en 1584 et fut envoyé aux missions japonaises dix ans plus tard. Il y travailla pendant un quart de siècle, jusqu'en 1618, lorsqu'il fut arrêté et emprisonné pendant quatre ans.