Elle entra à 17 ans au Carmel de Tolède, sa ville natale. Novice, elle écouta saint Jean de la Croix déclamer ses poèmes mystiques et raconter son emprisonnement, le jour même de son évasion: elle prit des notes et nous en laissa le récit. Sainte Thérèse l'avait en très grande estime et lui soumit ses manuscrits des Fondations et des Demeures pour les "réviser". Maîtresse des novices dès l'âge de 24 ans, puis prieure, elle subit avec patience pendant vingt ans les accusations calomnieuses d'une soeur de sa communauté.
Martyrs de Phrygie, ils furent brûlés vifs sur des grils pour avoir pillé un temple et détruit des idoles pendant la restauration du paganisme sous Julien l'Apostat.
Surnommé "le pauvre d'Anderlecht". Natif du Brabant belge, sacristain de Notre-Dame de Laeken, il fit un pèlerinage de sept ans en Terre Sainte. A son retour, il fut hébergé à l'hôpital d'Anderlecht, près de Bruxelles, où il mourut.
Marie-Victoire Fornari, née à Gênes, épousa Angelo Strata, à qui elle donna six enfants. Devenue veuve en 1589, elle s'occupa d'abord de l'éducation et de l'avenir de ses enfants. Ensuite, elle fonda la Congrégation des Annonciades bleues, dont elle devint la première supérieure. Béatifiée en 1828.
Né à Fossano, dans le Piémont, il devint professeur de médecine à l'Université de Turin. Médecin ordinaire de l'Ambassadeur de Savoie, il accompagna celui-ci à Rome, en 1575, où il se laissa persuader par saint Philippe Néri de rejoindre l'Oratoire. Ordonné prêtre, il fut envoyé à Naples pour la fondation d'une nouvelle maison. Il était surtout réputé pour son travail en faveur des pauvres. Nommé évêque de Saluzzo en 1602, il fit aussitôt une visite de son diocèse. A son retour, il fut empoisonné par un religieux qu'il avait réprimandé. Béatifié en 1869.