le 13 septembre

 

Saint Jean Chrysostome, évêque et Docteur de l'Eglise (vers 347-407)

Surnommé Chrysostome (Bouche d'Or) à cause de sa grande éloquence. Natif d'Antioche, il essaya la vie monastique dans sa jeunesse et se ruina la santé. Ordonné prêtre, il prononça à Antioche la série de sermons qui le rendirent célèbre en Orient. En 398, il devint contre son gré patriarche de Constantinople, où son ardeur et son refus de tout compromis lui attirèrent la colère impériale. En 403, lors d'une assemblée d'évêques, connue sous le nom de Synode du Chêne, il fut déposé et exilé. L'opinion publique, cependant, lui était tellement favorable, que l'empereur ne put empêcher son retour triomphal dans la ville. Deux mois plus tard, à cause d'une autre de ses fameuses dénonciations du vice, il fut exilé à nouveau en Arménie, malgré l'appui du pape. Il mourut en exil. C'est le plus prolifique des docteurs grecs. Il est célèbre pour sa révision de la liturgie byzantine.

 

Saint Aimé, abbé, bénédictin (vers 567-630)

Natif de Grenoble. Il entra très jeune à l'abbaye Saint-Maurice, d'Agaune en Suisse, où il vécut plus de trente ans en ermite. Saint Eustache l'emmena à Luxeuil, où il convertit le futur saint Romaric. Quand ce dernier fonda en 620 l'abbaye de Remiremont, suivant la règle bénédictine, saint Aimé en devint le premier abbé. Il y resta jusqu'à sa mort.

 

Saint Euloge d'Alexandrie, évêque (en 607)

Syrien, moine dès sa jeunesse, il fut choisi comme patriarche d'Alexandrie en 579. Son ami saint Grégoire le Grand lui écrivit au sujet de la mission de saint Augustin de Cantorbéry.

 

le Bienheureux François de Calderola, franciscain (en 1407)

Né à Calderola, dans le diocèse de Camerino, il se soumit à la règle franciscaine et devint un excellent prédicateur, qui avait le don de réconcilier les ennemis.