le 18 septembre

Saint Méthode, évêque et martyr (en 311)

Evêque d'Olympe, en Lycie, puis de Tyr en Phénicie, il serait mort martyr à Chalcis. Ecrivain religieux, il est surtout connu pour son Banquet des dix vierges, une imitation chrétienne du Symposium de Platon, ainsi que pour son traité sur la Résurrection.

 

Saint Joseph de Cupertino, franciscain (1602-1663)

Joseph Desa naquit à Cupertino, à proximité de Brindisi en Italie. Après avoir été refusé par plusieurs instituts religieux pour son manque d'intelligence, il fut enfin reçu par les franciscains conventuels de Grotella comme valet d'étable et tertiaire. A cause de ses dons spirituels exceptionnels, il fut néanmoins admis à la profession et ordonné prêtre. A partir de ce moment, sa vie ne fut qu'un enchaînement de phénomènes surnaturels, exceptionnels et surprenants, mais authentiques, dont le plus remarquable était sa faculté de lévitation, qui lui permettait de voler de la porte de l'église à l'autel, au-dessus de la tête des fidèles, et de se percher sur un olivier, où il resta une demi-heure agenouillé sur une branche. Des centaines de personnes assistèrent à ce genre d'événements presque quotidiens. Joseph demeura cependant un humble disciple de saint François, modeste et gentil. Ses frères, par contre, jaloux de la publicité faite autour de sa personne, le firent beaucoup souffrir. Canonisé en 1767.

 

Sainte Richarde, impératrice, oblate bénédictine (vers 895)

A 22 ans, elle épousa l'empereur allemand Charles le Gros. Accusée d'adultère après dix-neuf ans de mariage, elle réussit à prouver son innocence. Refusant de vivre encore avec son mari, elle prit le voile au monastère qu'elle avait fondé à Andlau. Elle est vénérée comme oblate bénédictine.

 

Saint Jean Massias, dominicain (1585-1645)

Natif de Ribera, dans l'Estrémadure espagnole, il passa en Amérique du Sud où il travailla comme boucher. A l'âge de 37 ans, il se fit dominicain comme religieux frère et jusqu'à la fin de sa vie, il fut portier du couvent Sainte Marie-Madeleine de Lima, au Pérou. Il se signala par son amour de la pauvreté évangélique et par son accueil des indigents. Canonisé par Paul VI en 1975.

 

le Bienheureux Pons de l'Héras, cistercien (au 12e siècle)

Natif de Saint-Félix-de-l'Héras, dans l'Hérault, il mena une vie de brigand avec plusieurs compagnons, même après son mariage. Il se convertit plus tard à Lodève et s'engagea à faire pénitence le restant de ses jours. Lorsque sa femme prit le voile et qu'ils purent confier leurs enfants aux religieux, Pons se fit pèlerin avant de rejoindre les cisterciens comme religieux frère à Sylvanès, dans le Rouergue. Il refusa l'abbatiat pour continuer de s'adonner aux travaux manuels.